Devenir courtier en prêt : Comment faire ?

La profession n’est pas nouvelle, le métier est apparu simultanément que la bourse et la profession compte aujourd’hui plus de 335 000 professionnels. C’est un secteur de l’emploi important en France qui se veut très dynamique avec un essor favorable. Notamment le métier de courtier immobilier avec des taux d’intérêt particulièrement bas, ce qui pousse de très nombreux particuliers et professionnels à contracter un prêt. Il s’agit avant tout d’attirer des travailleurs motivés, souhaitant évoluer dans une certaine indépendance.

Les perspectives financières étant très attrayantes, il est important de se renseigner correctement dès le départ, en prenant un maximum de renseignements par rapport aux différentes possibilités d’évolution.

Les compétences requises

Le métier regroupe néanmoins plusieurs facettes, il agit en tant qu’intermédiaire entre un particulier à la recherche d’un financement avantageux et un professionnel financier capable de mettre à disposition différentes formes de crédit. L’intervention du courtier en prêt est absolument essentielle dans le cadre d’un rachat de crédit, pour la recherche d’un prêt ou bien pour entamer une négociation.

Les facultés du langage et de la communication sont ainsi grandement recherchées, cela permet de beaucoup mieux accompagner la personne à la recherche d’un prêt, en analysant précisément ses besoins. Une fois les différents critères exprimés, le courtier peut alors effectuer un processus de recherche pour l’accompagner dans son financement. Monter un dossier, calculer les taux et assurer son suivi sont bien évidemment des étapes primordiales.

La polyvalence sera de rigueur, il faut bien évidemment des connaissances théoriques dans le milieu de l’immobilier, mais également dans la finance, ainsi qu’être à l’aise sur la manipulation des chiffres pour effectuer des calculs précis sur le plan financier. Au-delà de l’aspect théorique, la satisfaction client est une priorité à prendre en compte en ayant une capacité d’analyse importante, tout en se montrant réactif par rapport à l’offre et à la demande. Il ne s’agit pas de vendre un prêt immobilier de manière oppressante, mais au contraire d’accompagner son client pour lui en faire comprendre les bénéfices.

Faire face à une réglementation très stricte

Pour devenir courtier en prêt, il ne s’agit pas de se déclarer en tant qu’indépendant pour pouvoir exercer la profession. Être intermédiaire entre un particulier à la recherche d’un financement et une banque, nécessite des connaissances et des précautions absolument indispensables.

Qu’il s’agisse d’une spécialité dans le crédit immobilier ou dans le rachat de crédit, il est nécessaire de bien connaître son métier pour ne pas que le client ne soit lésé.

Par exemple, dans le cadre d’un prêt immobilier, l’assurance emprunteur ne sera pas obligatoire. Cependant, l’emprunteur peut en solliciter une et choisir une assurance indépendamment de celle proposée via le prêt immobilier.

Étant donné que le métier de courtier en prêt est un métier de conseil, celui-ci est réglementé ce qui veut dire en d’autres termes qu’il faudra se tenir aux différents statuts réglementés de la profession et suivre des démarches considérées comme obligatoires.

Parmi ses nombreuses procédures, le courtier en prêt devra obligatoirement bénéficier d’une inscription auprès de l’organisme pour le registre des intermédiaires en assurance que l’on appelle plus communément l’Orias. Il devra obligatoirement être inscrit en tant qu’IOBSP vis-à-vis des différents établissements de banque et de finances.

Mais ce n’est pas la seule obligation en cours, le courtier en prêt devra également disposer d’une assurance de responsabilité civile professionnelle, obligatoire et nécessaire en cas de complications.

Enfin, il faudra bien évidemment créer une société en toute légalité, en respectant les différentes procédures obligatoires liées à la création d’une entreprise. De ce fait, il sera nécessaire de se rapprocher de la chambre du commerce et des sociétés pour y figurer dans le registre.

Sans le respect des différents éléments évoqués précédemment, le courtier en prêt ne pourra pas exercer sa profession, sous peine de se mettre dans l’illégalité et de se voir exposer à une forte amende.

Comment devenir courtier en prêt ?

Il faut savoir qu’il n’existe pas de parcours scolaire typique, par les différentes voies d’accès plus classiques. Néanmoins, il est possible de disposer de ce statut grâce à trois possibilités.

La première consiste à valider ces différents acquis scolaires pour devenir courtier en prêt. Pour cela il faudra obligatoirement disposer d’un bac+2 dans un domaine lié à l’assurance, à la banque ou à la finance. Si vous êtes titulaire d’un tel diplôme, vous êtes dans les conditions pour être inscrit sur l’IOBSP. Ainsi vous aurez le choix de vous orienter vers un BTS professions immobilières, un DUT carrières juridique, un BTS assurance ou vers une filiale banque organismes financier et de prévoyance via un DEUST.

Néanmoins si vous souhaitez évoluer en tant qu’indépendant ou dans un cabinet de courtage, il sera nécessaire d’avoir un diplôme plus conséquent notamment un bac+3 avec une licence professionnelle dans le domaine de l’assurance, de la finance ou de la banque. Il est également possible de s’orienter dans cette voie à condition de disposer d’un bac+5 toujours lié au domaine de la banque, des finances et de l’assurance.

La deuxième possibilité consiste à valider ses acquis grâce à l’expérience que le candidat a pu acquérir sur le terrain. Néanmoins il faut que cette expérience soit concrète, notamment dans les différents opérations bancaires pour être habilité. Il est obligatoire d’être inscrit au moins deux ans auprès de l’ORIAS au cours des trois dernières années ou d’être inscrit au moins quatre ans pendant les cinq dernières années, toujours auprès de l’ORIAS.

Enfin la dernière possibilité pour être courtier en prêt consiste à suivre une formation professionnelle. Pour cela il faut se rapprocher d’un établissement agréé pour suivre une formation de 150 heures qui est validée par l’État. Les établissements de type INFI, IFIB, IFCM etc.) sont reconnus par le ministère de l’écologie, ce qui permettra au futur courtier en prêt de disposer de toutes les connaissances nécessaires pour le métier. Il abordera à la fois les compétences économiques, financières et juridiques pour pouvoir évoluer en toute légalité, vis-à-vis d’une réglementation très stricte.