Il n’est pas donné à tout le monde d’acquérir un logement, en raison des prix relativement élevés. D’où l’importance de chercher un moyen de faire des économies, voire même de fructifier l’épargne réalisée. En France, il existe toutes sortes de placements financiers permettant cela, accessibles à tous, y compris les petites bourses et les jeunes épargnants, comme les plans et les livrets épargnes logements. Ce sont les plus souscrits, car ils requièrent peu de conditions, et sont considérés comme des placements financiers peu risqués.
Qu’est-ce qu’un livret épargne logement ?
Pour pouvoir définir un livret épargne logement, il faut d’abord savoir ce qu’est un livret d’épargne. Il s’agit d’un produit d’épargne suivant la législation en vigueur, qui permet à son détenteur de percevoir des intérêts sur le capital placé. Ces produits sont volontairement simplifiés afin de les rendre accessibles à tous, sans engendrer de frais.
Dans notre cas, nous pouvons définir le livret épargne logement comme un produit financier proposé par les banques ou la poste, dans lequel vous devez effectuer un ou plusieurs versements, contre des intérêts, dans le but de faire une demande de prêt immobilier pour acquérir un logement, ou bien réaliser des travaux d’aménagements ou de réhabilitations. En France, les livrets d’épargne logement sont réglementés, les taux peuvent être évolutifs et les intérêts générés étaient, avant l’année 2018, exonérés d’impôt sur revenu, mais sont soumis depuis, à une flat-tax de 30 %. Les versements sont libres, ainsi que les retraits, mais il faut un minimum de 300 euros sur le compte, lequel est plafonné à 15 300 euros. Au bout de 18 mois, vous aurez le droit de demander un prêt immobilier pour vos projets.
À noter que le livret d’épargne logement peut également vous permettre d’obtenir des parts de SCPI (Société Civile de Placements Immobiliers), ou bien l’acquisition ou la construction d’un bien immobilier pour usage professionnel. Et pour un livret d’épargne logement ou CEL (Compte d’Epargne Logement), ouvert avant l’année 2018, vous ouvrez droit à une prime d’État, selon les intérêts cumulés, mais qui ne dépasse pas 1 144 euros. Cette prime est versée au moment de l’obtention du crédit immobilier.
La différence entre un plan et un livret épargne logement
Dans le cadre d’un livret épargne logement, vous pouvez procéder au retrait de votre épargne, à tout moment, tant que votre solde est égale ou supérieur à 300 euros. Ce qui n’est pas le cas dans le cadre d’un plan d’épargne logement. Car celui-ci consiste en bloquant votre épargne pour une durée minimale de 4 ans, pendant laquelle vous aurez à effectuer des versements réguliers ou occasionnels, avec un minimum de 540 euros par an. Afin d’augmenter les chances d’obtenir un crédit immobilier, beaucoup d’épargnants souscrivent aux deux types d’épargne logement. En effet, vous pouvez associer votre livret épargne logement à un plan d’épargne de logement.
Les démarches à suivre pour ouvrir un livret épargne logement
De nombreux ménages et jeunes cherchent à souscrire à un livret d’épargne logement (CEL), pour les avantages que cela procure :
- Faciliter l’obtention d’un prêt immobilier ;
- La possibilité de retrait immédiat ;
- Pas de frais d’ouverture, ni de clôture ;
- Pas de durée maximum ;
- L’accessibilité aux majeurs comme aux mineurs.
Pour ouvrir un livret d’épargne logement, il vous suffit de vous rendre dans une banque ou à la poste. Une fois que vous serez enregistré, vous aurez un livret où toutes vos opérations de versements ou de retraits figureront. Le premier versement doit être d’un minimum de 300 euros, et les suivants sont libres, mais avec un minimum de 75 euros. Pour un mineur, les démarches doivent être en présence des parents, ou du tuteur légal.